Le Français est en effet passé sous la barre des 1’13 au guidon de sa Ducati Panigale V4 S. Chrono enregistré : 1’12.82. Une performance qui efface la référence précédente établie par Alan Techer en 1’13.393 lors du passage du championnat de France Superbike 2021.

Zarco prendra dans les prochaines heures la direction du circuit de Barcelone-Catalogne, situé près de Montmelo, pour la onzième étape de la saison 2023 de MotoGP. Les essais débuteront ce vendredi 1er septembre.

Ce record de De Puniet que Zarco va égaler en Catalogne

Quand aura lieu la prochaine course…

– de F1 / championnat du monde de Formule 1 : du 7 au 9 juillet à Silverstone (Angleterre)

– de MotoAmerica / championnat des États-Unis Superbike : du 7 au 9 juillet à Laguna Seca (États-Unis)

– du BSB / championnat de Grande-Bretagne Superbike : du 7 au 9 juillet à Snetterton (Angleterre)

– de l’AMA MX / championnat des États-Unis de motocross : le 8 juillet à Southwick (États-Unis)

– du WorldSBK / championnat du monde Superbike : du 14 au 16 juillet à Imola (Italie)

– du JuniorGP / championnat du monde junior : du 14 au 16 juillet à Barcelone (Espagne)

– du FSBK / championnat de France Superbike : du 14 au 16 juillet à Pau Arnos (France)

– du MXGP / championnat du monde de motocross : du 14 au 16 juillet à Loket (République-Tchèque)

– du S1GP / championnat du monde de supermotard : du 14 au 16 juillet à Pleven (Bulgarie)

– du CIV / championnat d’Italie de vitesse : du 28 au 30 juillet à Misano (Italie)

– du MotoGP / championnat du monde de vitesse moto : du 4 au 6 août à Silverstone (Grande-Bretagne)

– de l’EWC / championnat du monde d’endurance : du 4 au 6 août à Suzuka (Japon)

– du W2RC / championnat du monde de rallye-raid : du 27 août au 1er septembre au Desafío Ruta 40 (Argentine)

– du WSX / championnat du monde de supercross : le 30 septembre à Singapour (Singapour)

F1 Silverstone : Programme/Horaires (attention au décalage !)

Raul Torras Martinez était un habitué de la célèbre course disputée sur l’Île de Man, où il avait fait ses débuts en 2017. Son meilleur résultat, une quinzième place, a été obtenu en 2022. Il a réalisé cette année son meilleur tour du circuit, devenant l’Espagnol le plus rapide de tous les temps au Tourist Trophy.

La rédaction de GP-Inside se joint aux organisateurs pour adresser toutes ses condoléances à la famille et aux proches de Raul Torras Martinez.

Ducati espérait conserver Danilo Petrucci sur le championnat des États-Unis de Superbike (MotoAmerica) en 2023, afin de bénéficier de ses bons résultats et de la lumière médiatique qu’il reçoit. L’Italien a cependant saisi l’opportunité qu’il avait de rejoindre le championnat du monde Superbike (WorldSBK) avec l’équipe Barni.

L’équipe Warhorse HSBK Racing, soutenue par Ducati, et qui faisait rouler Petrux en 2022 après avoir travaillé avec le Français Loris Baz en 2021, a donc dû lui trouver un remplaçant. Ce sera l’Américain Josh Herrin, titré en catégorie Supersport il y a quelques semaines.

Le nom de Josh Herrin est tout sauf inconnu du paddock MotoAmerica. Le Californien de 32 ans a notamment décroché le titre suprême de champion des États-Unis de Superbike en 2013, puis s’est imposé en catégorie Superstock 1000 en 2016. Il avait ensuite repris le chemin de la classe Superbike, avant d’être engagé par le team Warhorse en Supersport. Un pari gagnant puisqu’il a été sacré dès sa première saison sur la Ducati Panigale V2.

Cette-dernière reviendra en 2023 à l’Espagnol Xavi Forés, qui a récemment fêté ses 37 ans. Une aventure en Supersport américain qui survient après une saison 2022 où il a participé à la coupe du monde MotoE (14ème place) et à quatre week-ends de compétition en championnat du monde Superbike (trois résultats dans le top-10, 33 points marqués).

Avec Petrucci, le WorldSBK gagne un pilote rapide et populaire

Jack Miller disputait ce week-end sa dernière course en tant que pilote Ducati à The Bend Motorsport Park, théâtre de la finale du championnat d’Australie de Superbike 2022. Comme l’an dernier, il a profité de la date de l’événement, situé en période de trêve hivernale du championnat du monde MotoGP, pour s’aligner sur une Ducati Panigale V4 R.

Victime d’une chute lors des essais du vendredi, l’Australien a bataillé pour relancer de bon pied un week-end qui avait mal débuté. Ses espoirs de bon résultat ont été anéantis par des problèmes techniques lors de la première manche, où il a été contraint à l’abandon. Mais il lui en restait une deuxième pour briller à domicile.

Auteur d’un bon départ, Jack Miller s’est un temps battu pour la victoire, avant de rétrograder au classement, du fait de l’usure de ses pneumatiques. Contrairement à l’édition 2021, il manque le podium de peu et conclut sa dernière course sur une Ducati à la quatrième place.

Son aventure avec le constructeur italien est désormais quasiment terminée. Pilote KTM à partir du 1er janvier 2023, Jack Miller montera sur la KTM RC16 au test de Sepang, en février. Il a déjà eu un avant-goût de la machine autrichienne lors du test de Valence, le 8 novembre dernier.

Test Valence : Miller s’est « mieux adapté à la KTM » qu’il ne le pensait

Le championnat d’Australie de Superbike 2022 (ASBK) se termine ce week-end sur le complexe The Bend International Circuit. La piste accueille la septième et dernière épreuve de la saison, mais aussi la dernière course de Jack Miller en tant que pilote Ducati.

Récent vainqueur du Grand Prix du Japon, cinquième du championnat du monde MotoGP, l’Australien s’est engagé en tant que pilote invité sur la finale de l’ASBK, comme il l’avait fait en 2021. Il y participera au guidon d’une Ducati Panigale V4 S aux couleurs du sponsor Caterpillar.

Tombé lors de la première manche l’an dernier, il s’était ensuite bien repris pour terminer troisième de la seconde course, décrochant à cette occasion son ultime podium de l’année. Ce pourrait être ce week-end son dernier en tant que Ducatiste, puisque Jack Miller deviendra pilote KTM au 1er janvier 2023.

Test Valence : Miller s’est « mieux adapté à la KTM » qu’il ne le pensait

Danilo Petrucci sera-t-il adversaire d’Alvaro Bautista, Toprak Razgatlioglu et Jonathan Rea en 2023 ? Pilote MotoGP de 2012 à 2021, vice-champion des États-Unis il y a quelques semaines, l’Italien a reçu une offre du Barni Spark Racing Team, qui fait actuellement rouler Xavi Forés. Ce-dernier l’a d’ailleurs dit à Mandalika, début novembre : il attend de connaître l’issue du dossier Petrux pour savoir s’il peut garder sa Panigale V4 R l’an prochain.

Un transfert dans le paddock du WorldSBK ne constituerait pas une arrivée, mais un retour pour Danilo Petrucci. Il en connaît en effet les allées puisqu’il a participé au championnat d’Europe Superstock 600 de 2007 à 2009, puis à la Coupe du monde Superstock 1000 en 2010 et 2011. Il en a d’ailleurs terminé deuxième en 2011 avec… l’équipe Barni, déjà.

Ducati espère cependant ne pas voir l’Italien en mondial Superbike en 2023, car la firme de Borgo Panigale a besoin d’un bon représentant aux États-Unis, où Danilo Petrucci a brillé en 2022. Elle estime avoir de quoi faire avec Alvaro Bautita, Michael Ruben Rinaldi et Axel Bassani en WorldSBK, et a demandé à Petrux de rester en MotoAmerica. Qui aura le fin mot de l’histoire ? Réponse durant la trêve hivernale.

Petrucci vice-champion des États-Unis

Calendrier FSBK 2023 :
26 mars : Le Mans (Sarthe, Pays de la Loire)
30 avril : Nogaro (Gers, Occitanie)
28 mai : Lédenon (Gard, Occitanie)
2 juillet : Magny-Cours (Nièvre, Bourgogne-Franche-Comté)
16 juillet : Pau-Arnos (Pyrénées-Atlantiques, Nouvelle-Aquitaine)
27 août : Carole (Seine-Saint-Denis, Île-de-France)
1er octobre : Paul Ricard (Var, Provence-Alpes-Côte d’Azur)

Crédit photo : Fédération française de motocyclisme

Pilote MotoGP de 2012 à 2021, Danilo Petrucci a pris part cette année au championnat des États-Unis de Superbike, connu sous le nom de MotoAmerica. Candidat au titre dès sa première saison, il s’est battu face à Jake Gagne jusqu’à la dernière manche, avant de finalement terminer deuxième pour 20 points.

La campagne 2023 pourrait être celle de la revanche pour Petrux. Tel est en tout cas le souhait de ses employeurs, exprimé par la voix du directeur sportif Ducati Corse, Paolo Ciabatti, à Gpone lors de l’EICMA, le Salon de la moto de Milan. La décision devrait être prise dans les prochains jours.

Danilo Petrucci se verrait bien en championnat du monde Superbike, mais Ducati le préfère engagé en MotoAmerica. Deux raisons sont avancées par la firme italienne : elle a déjà du monde pour faire briller la Panigale en WorldSBK (Alvaro Bautista, Michael Ruben Rinaldi, Axel Bassani…) ; elle a besoin d’une pointure pour la représenter aux États-Unis.

Petrucci vice-champion des États-Unis

GP Inside : Alexis, peux-tu nous décrire ton emploi du temps ?
Alexis Masbou : « J’ai des semaines bien remplies car j’ai plusieurs casquettes à la fois, qui sont toutes en lien avec la moto. Je suis toujours pilote et j’aime toujours autant la compétition puisque je participe depuis 2016 au championnat du monde d’endurance. C’est une discipline que j’ai découverte après les Grands Prix et j’y prends beaucoup de plaisir. »

 » Il s’agit d’une approche différente puisqu’il faut composer avec une équipe complète, faire des choix à plusieurs pour trouver le meilleur compromis dans un intérêt commun. Et puis ces courses sont longues, difficiles, exigeantes, avec des émotions fortes en permanence puisqu’on passe en un rien de temps de l’excitation à l’angoisse ou de la joie à la déception. C’est un peu comme un marathon, il y a des moments vraiment durs mais quand tu termines la course et que tu es bien placé, c’est une joie et une satisfaction intenses, comme seule l’endurance peut en procurer. Pour moi qui avais fait l’essentiel de ma carrière en GP sur des motos légères et peu puissantes, il m’a fallu m’adapter à ces motos bien plus lourdes et gavées de chevaux, mais j’y suis arrivé assez rapidement. »

« Dans un autre registre, pour la deuxième année consécutive, je suis aussi entraîneur national de la filière vitesse pour la Fédération Française de Moto, ce qui veut dire que j’encadre les pilotes de l’Équipe de France et du Collectif Espoir pour les aider à progresser et leur faire gagner du temps dans l’apprentissage de la compétition. Je les assiste donc sur les week-end de course ainsi qu’à l’occasion de stages de deux ou trois jours où l’on aborde tous les aspects du sport, du pilotage pur à la préparation physique ou à la dimension mentale. »

« En deux ans, les progrès sont vraiment sensibles, cette filière vitesse commence à porter ses fruits et c’est gratifiant pour moi de partager mon expérience, de contribuer à éviter des erreurs et de transmettre un savoir-faire. Dans la moto, aujourd’hui, il faut évidemment être rapide mais il faut aussi savoir se remettre en question, communiquer, se vendre, rester humble tout en étant déterminé. Mes 12 années de GP m’ont énormément appris et je veux désormais en faire profiter les jeunes. C’est aussi pour cette raison que je m’occupe de mon école de pilotage où j’organise des stages dans le sud de la France ou, pour les enfants, sur le circuit d’Albi où j’ai fait mes premiers tours de roues. »

Quels souvenirs gardes-tu de tes années de Grand Prix ?
A.M. : « C’est évidemment une part importante de ma vie puisque j’y suis resté de 2005 à 2016. Je garde des souvenirs extraordinaires, avec bien sûr mes deux victoires au Qatar et en République-Tchèque, ou mon premier podium en Allemagne. Mais j’en retiens surtout des expériences et des rencontres qui ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui. En fait, un pilote est comme une micro-entreprise qu’il faut savoir gérer, avec des hauts et des bas, des problèmes à régler, des partenaires à convaincre, des solutions à trouver, avec l’objectif de toujours avancer quoi qu’il arrive. »

« La vie d’un pilote est loin de se résumer au temps qu’il passe sur sa moto, qui n’est qu’une courte partie du job. Il y a toute une organisation à mettre en place avec beaucoup d’autres paramètres à gérer. Une saison de Grand Prix, c’est 20 courses dans le monde avec des voyages qui s’enchaînent, loin de sa famille, de ses amis, et il faut donc se construire une autre vie d’un circuit à l’autre, avec ton équipe qui peut changer chaque année, d’autres pilotes avec qui tu noues des relations ou pas… Bref, ce sont des expériences extrêmement enrichissantes, qui t’apportent une ouverture d’esprit qui me sert désormais tous les jours. En tout cas, il ne faut jamais s’arrêter d’apprendre, ne jamais baisser les bras, il faut s’enrichir des autres et s’inspirer de leurs expériences. »


Quel ton avis sur cette saison de MotoGP ?
A.M. : « Déjà je m’intéresse beaucoup au Moto3 qui a été ma catégorie de prédilection et où les courses sont passionnantes, mais bien sûr, le MotoGP reste la catégorie phare avec les meilleurs pilotes du monde. En plus on a la chance d’avoir deux français, Fabio Quartararo et Johann Zarco, qui font briller nos couleurs, donc c’est d’autant plus plaisant à regarder, et c’est surtout inédit ! Il faut d’ailleurs en profiter car on ne sait pas combien de temps ça va durer et quand on pourra revivre une telle situation. C’est génial de voir autant de pilotes et de constructeurs être aussi proches en performances, ça aussi c’est inédit, on n’avait jamais vu une telle homogénéité. »

« Fabio a beaucoup de mérite d’être à ce niveau malgré les carences de sa moto. Jusqu’au Grand Prix d’Australie, j’étais confiant sur sa capacité à conserver son titre mais, honnêtement, j’ai peur que sa chute à Phillip Island ne lui coûte cher, et Bagnaia a clairement un avantage comptable et psychologique. Mais c’est aussi le charme de la moto : rien n’est écrit à l’avance et tout reste encore possible. En tout cas, il faut y croire ! »

Crédit photos : S.Valembois / P.Martel / P.Bertineau