Valentino Rossi s’est rendu ce week-end aux 8 Heures de Bahreïn pour assister à la finale du WEC, initiales qui désignent le championnat du monde d’Endurance FIA. Il y soutenait le W Racing Team (WRT), l’équipe avec qui il roule en GT World Challenge Europe. Mais il venait aussi prendre ses marques au volant d’une nouvelle voiture, la Oreca 07 Gibson. Une fois la course terminée, l’Italien a en effet participé à des essais dédiés aux rookies, face à d’autres pilotes destinés à débuter en WEC.

À bientôt 45 ans, Rossi fait ainsi un pas de plus vers son rêve de disputer les 24 Heures du Mans. La mythique course française est au programme du calendrier 2024 du WEC (16 juin), qui comprend aussi les 1812 km du Qatar (2 mars), les 6 Heures d’Imola (21 avril), les 6 Heures de Spa-Francorchamps (11 mai), les 6 Heures de Sao Paulo (14 juillet), Lone Star Le Mans (1er septembre), les 6 Heures de Fuji (15 septembre) et donc les 8 Heures de Bahreïn (2 novembre).

Le pilote d’usine disputerait le WEC en plus de la GT World Challenge Europe Endurance Cup, et ce toujours sous les couleurs de l’équipe WRT. Des nouvelles sur le sujet sont attendues dans les prochaines semaines. En attendant, le promoteur du championnat ne s’y est pas trompé en mettant le n°46 en avant sur son site officiel et ses réseaux sociaux.

Le Yamalube YART Yamaha EWC Official Team est le vainqueur du Championnat du Monde d’Endurance de la FIM 2023 après une intense fin de saison sur le Circuit Paul Ricard, cet après-midi, alors que Yoshimura SERT Motul a remporté le 86e Bol d’Or.

Le YART, basé en Autriche, était l’une des six équipes encore en lice pour le titre au départ de ce rendez-vous légendaire de 24 heures, mais sa fin de course a été difficile nerveusement, en raison d’un souci de température ayant entraîné de multiples arrêts au stand pour réparations.

La formation championne en titre, F.C.C. TSR Honda France, ayant dû renoncer à 3h30 à la suite d’une casse technique, et le BMW Motorrad World Endurance Team ayant été écarté de la lutte pour la tête en raison de deux arrêts au stand non prévus, le YART avait essentiellement besoin d’un classement parmi les neuf premiers de la catégorie Formula EWC pour s’assurer du titre.

Courant sous une livrée spéciale qui commémorait le 25e anniversaire de la Yamaha R1, le trio du YART, équipé en Bridgestone et composé de Niccolò Canepa, Marvin Fritz et Karel Hanika, a fait un sans faute, se classant finalement quatrième pour remporter l’or en EWC, non sans avoir mené la course en plusieurs occasions.

“Les membres de l’équipe ont fait du super boulot, je suis très fier d’eux et aussi de mes équipiers qui ont couru parfaitement”, s’est réjoui Hanika. “Un grand merci à Yamaha pour cette opportunité. Tous les pilotes qui participent à ce championnat veulent gagner et c’est pourquoi nous sommes là, essayant de faire de notre mieux.”

Après avoir connu une saison faite de plus de bas que de hauts, le Yoshimura SERT Motul était déterminé à conclure sa campagne 2023 en tête d’une course qui marquait la dernière apparition de Sylvain Guintoli sur sa Suzuki. Même si Gregg Black et Étienne Masson ont effectué les neuf dernières heures en duo, Guintoli étant malade, le Yoshimura SERT Motul s’est imposé avec une belle avance. Et cela bien que Gregg Black ait été parmi les huit pilotes qui ont chuté sur de l’huile déposée sur la piste au bout de la ligne droite du Mistral, avant une longue neutralisation derrière la voiture de sécurité.

“C’est incroyable”, a dit le Français qui réside au Royaume-Uni. “Nous avons eu une saison très difficile, mais nous étions performants. Alors, terminer la saison comme cela, avec ce résultat, est juste incroyable. L’équipe a fait du super boulot, mes équipiers aussi. Cela a été difficile, mais nous avions le rythme et avons pu gagner le Bol d’Or. Nous sommes très contents.”

Honda Viltaïs Racing n’a pu réitérer sa victoire héroïque de 2022 sur le Bol d’Or, mais elle s’est assuré son meilleur classement de la saison avec une deuxième place pour Florian Alt, Steven Odenaal et Leandro Mercado, débutant sur cette épreuve, qui ont été impressionnants au guidon de sa machine n° 333 chaussée de Pirelli. Le BMW Motorrad World Endurance Team, avec ses pilotes Jérémy Guarnoni, Illya Mykhalchyk et Markus Reiterberger, a complété le podium, son troisième de la saison.

Le Team Kawasaki Webike Trickstar a récupéré la cinquième place, derrière le Yamalube YART Yamaha EWC Official Team, quand le TATI Team Beringer Racing a dû abandonner tôt ce matin. Cette autre Kawasaki avait pu profiter d’un bref relais en tête durant la première heure de course, après avoir choisi de prendre le départ en pneus intermédiaires sur une piste séchant rapidement.

Après avoir décroché la convoitée couronne EWC sur le Circuit Paul Ricard il y a 12 mois, F.C.C. TSR France a rencontré des problèmes peu avant 3h00 quand Mike Di Meglio a dû pousser la Honda n° 1 qui s’était immobilisée à l’entrée de la voie des stands. Malgré tous ses efforts, l’équipe japonaise a été contrainte à l’abandon, en raison d’un souci technique, à 3h26. Comme ses équipiers Josh Hook et Alan Techer, Di Meglio savait alors que les espoirs de second titre ne pourraient être sauvés que si leurs principaux rivaux devaient s’arrêter. Ce fut pour eux et leur équipe la fin frustrante d’une saison réussie jusque-là.

Le Maco Racing Team a devancé le Team LRP Poland pour la sixième place parmi les concurrents de la catégorie Formula EWC, le Team Bolliger Switzerland, Moto-Ain et KM99 venant ensuite. La dernière citée, structure belge qui faisait ses débuts au Bol d’Or, figurait dans le top 5 avant de connaître un souci technique à 1h25.

La machine n° 77 du Wójcik Racing Team a dû abandonner peu après le cap de la huitième heure, ayant été retardée plus tôt par un problème électronique. Motobox Kremer Racing a perdu six minutes au stand, car Christian Napoli avait été pris dans la multiple chute au virage de Signes.

Chaz Davies a cédé le guidon de la Ducati Pingale V4R n° 6 à Xavi Forès après 40 minutes de course, alors qu’elle luttait en tête. Mais une collision dans le dernier virage a laissé peu après l’Espagnol boitillant sur le côté de la piste et la machine d’ERC Endurance Ducati trop endommagée pour continuer. L’incident a entraîné une intervention de la voiture de sécurité.

Comme toujours, le classement en direct sera à retrouver sur le Live-Timing du site officiel du championnat – www.fimewc.fr – à partir du départ, prévu ce samedi 16 septembre à 15h, et jusqu’à l’arrivée le dimanche 17 à 15h. À la télévision française, deux chaînes assureront la retransmission en direct de la course.

L’intégralité de l’épreuve sera à suivre sur Eurosport 2, du coup d’envoi jusqu’au drapeau à damier. Une partie sera également diffusée sur La chaîne L’Équipe : de 15h à 19h le samedi, puis de 7h à l’arrivée le dimanche.

Le pilote MotoGP de 33 ans, qui vient de rentrer du Grand Prix de Saint-Marin, n’aura pas uniquement un rôle à jouer au départ de la course mythique, mais aussi dans l’animation. Il jouera de la guitare pour le groupe Engine lors du traditionnel concert de la nuit de course.

Le titre mondial sera décerné à l’issue du week-end, plusieurs équipes étant encore mathématiquement dans la partie. F.C.C. TSR Honda France a l’avantage avec 13 points d’avance sur le YART Yamaha Official Team EWC, et 38 sur le BMW Motorrad World Endurance Team. Quatrième à 61 longueurs, le Yoshimura SERT Motul est loin mais impossible de l’éliminer de la course, la discipline réservant toujours des surprises.

Comme toujours, le classement en direct sera à retrouver sur le Live-Timing du site officiel du championnat – www.fimewc.fr – à partir du départ, prévu ce samedi 16 septembre à 15h, et jusqu’à l’arrivée le dimanche 17 à 15h. À la télévision française, deux chaînes assureront la retransmission en direct de la course. L’intégralité de l’épreuve sera à suivre sur Eurosport 2, du coup d’envoi jusqu’au drapeau à damier. Une partie sera également diffusée sur La chaîne L’Équipe : de 15h à 19h le samedi, puis de 7h à l’arrivée le dimanche.

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Quand aura lieu la prochaine course…

– de F1 / championnat du monde de Formule 1 : du 7 au 9 juillet à Silverstone (Angleterre)

– de MotoAmerica / championnat des États-Unis Superbike : du 7 au 9 juillet à Laguna Seca (États-Unis)

– du BSB / championnat de Grande-Bretagne Superbike : du 7 au 9 juillet à Snetterton (Angleterre)

– de l’AMA MX / championnat des États-Unis de motocross : le 8 juillet à Southwick (États-Unis)

– du WorldSBK / championnat du monde Superbike : du 14 au 16 juillet à Imola (Italie)

– du JuniorGP / championnat du monde junior : du 14 au 16 juillet à Barcelone (Espagne)

– du FSBK / championnat de France Superbike : du 14 au 16 juillet à Pau Arnos (France)

– du MXGP / championnat du monde de motocross : du 14 au 16 juillet à Loket (République-Tchèque)

– du S1GP / championnat du monde de supermotard : du 14 au 16 juillet à Pleven (Bulgarie)

– du CIV / championnat d’Italie de vitesse : du 28 au 30 juillet à Misano (Italie)

– du MotoGP / championnat du monde de vitesse moto : du 4 au 6 août à Silverstone (Grande-Bretagne)

– de l’EWC / championnat du monde d’endurance : du 4 au 6 août à Suzuka (Japon)

– du W2RC / championnat du monde de rallye-raid : du 27 août au 1er septembre au Desafío Ruta 40 (Argentine)

– du WSX / championnat du monde de supercross : le 30 septembre à Singapour (Singapour)

F1 Silverstone : Programme/Horaires (attention au décalage !)

La course sera diffusée sur RTBF Auvio pour la Belgique, ainsi que sur deux chaînes de télévision différentes en France. Attention, la retransmission ne sera pas intégrale et il faudra composer avec les horaires ci-dessous.

La chaîne L’Équipe : de 14h (départ) à 14h35 ; de 16h45 à 17h53 ; de 20h à 20h38 ; le dimanche de 7h à 14h (arrivée).

Eurosport 2 : de 14h (départ) à 15h, de 20h15 à minuit ; le dimanche de 7h à 14h (arrivée)

Un live-timing (chronos et classement en direct) est également disponible en cliquant ici.

Communiqué Zelos – Home of Sports :

Dans la saison d’un pilote de Freestyle Motocross, les moments où il se produit chez lui, devant son public national, suscitent toujours des souvenirs inoubliables, pour l’athlète comme pour ses fans. Ce sera le cas pour Julien Vanstippen au circuit de Spa-Francorchamps ce week-end du 18 juin. Le Belge sera l’un des grands invités de l’édition 2023 des 24H SPA EWC Motos.

Le circuit accueille la deuxième étape du Championnat du Monde d’Endurance moto (EWC). Le promoteur a vu les choses en grand et proposera plusieurs animations autour de la course. Le Freestyle sera de la partie et Julien, star nationale, répondra présent. Le pilote Monster Energy effectuera deux shows Freestyle qui mettront le public en ébullition : le premier samedi à 18h, le second dimanche à 11h30. Ce sera sa première apparition sur un tel événement en Belgique depuis le Superbiker de Mettet 2022.

Cerise sur le gâteau : Julien Vanstippen aura l’honneur d’être le « Starter » officiel des 24H SPA EWC Motos 2023. Il donnera le grand départ de la course mythique samedi à 14h. « Être choisi comme Starter Officiel de cette grande course de motos de 24 heures du Championnat du Monde d’Endurance de la FIM, sur ce mythique et fantastique circuit de Spa-Francorchamps, est un honneur et me procure une grande fierté, a-t-il déclaré à ce sujet. À tous les pilotes, je dis : amusez-vous bien et que la meilleure équipe gagne. »

La saison est lancée

Premier pilote belge médaillé d’or aux X-Games de Californie 2022, Julien Vanstippen a vu son début d’année 2023 être compromis par une fracture de trois vertèbres, subie à l’entraînement fin décembre. Un travail de fond et une détermination sans faille lui ont permis de remonter sur sa moto à peine deux mois après sa blessure.

Présent au Blackliner Freestyle Show International de Clermont-Ferrand, en mars, il a ensuite voyagé jusqu’à Chiba, au Japon, pour participer au show des X-Games. Sa présence pour faire le spectacle dans le ZOZO Marine Stadium était une victoire en soi. La saison de la star belge est maintenant bien lancée et les événements, plus prestigieux les uns que les autres, vont s’enchaîner. À commencer, donc, par les 24H SPA EWC Motos.

Crédit photo : Monster Energy

Le championnat du monde Superbike (WorldSBK) lancera les hostilités à Misano, en Italie, le week-end du 4 juin. Dans le même temps, le JuniorGP – nom donné au championnat du monde junior – sera à Jerez de la Frontera, dans le sud de l’Espagne.

Le retour du MotoGP se fera la semaine suivante, du 9 au 11 juin, au Mugello, pour le Grand Prix d’Italie. Le paddock ira ensuite au Sachsenring, en Allemagne, du 16 au 18 juin. Le championnat du monde d’Endurance moto (EWC) prendra lui ses quartiers à Spa-Francorchamps, en Belgique, pour les 24h de Spa.

Trois Grands Prix en trois semaines : c’est ce que vivront les pilotes MotoGP, Moto2 et Moto3 qui s’en iront rejoindre Assen, au Pays-Bas, à peine le rideau tombé sur l’épreuve du Sachsenring. Leur dernière épreuve avant la trêve estivale se tiendra du 23 au 25 juin. Ce sera ensuite au tour du WorldSBK de se retrouver sous les feux des projecteurs à Donington, en Grande-Bretagne, du 30 juin au 2 juillet.

L’équipe FCC TSR Honda France défendra chèrement sa couronne de champion du monde d’Endurance. Titrée en 2022, la Honda, qui porte désormais le numéro 1, a lancé sa saison 2023 sur la meilleure des notes possibles : une victoire aux 24 Heures Motos. Josh Hook, Mike di Meglio et Alan Techer se sont imposés après avoir parcouru 827 tours.

De nombreuses chutes, des traces d’huile sur la piste à différents moments de l’épreuve, des conditions météo délicates entre froid et brouillard : les pièges étaient multiples tout au long des 24 heures de course. La Honda n°1 est celle qui est passée entres les mailles du filet, et cela lui permet d’empocher son premier succès sur la course depuis 2020. Il s’agit de la 14e victoire de la marque japonaise au Mans, ce qui lui permet d’égaliser Suzuki et Kawasaki. Yamaha est le 4e et dernier constructeur à avoir gagné au circuit Bugatti.

Yamaha, justement, s’adjuge une belle deuxième place avec la n°7 du YART. L’équipe autrichienne s’est montrée prudente durant la nuit, montrant les signes d’un changement d’état d’esprit qui pourrait s’avérer payant sur l’ensemble de la saison. Elle devra encore attendre pour renouer avec la victoire, sa dernière datant des 12 Heures d’Estoril 2020, mais ce résultat fait assurément plaisir à Niccolo Canepa, Marvin Fritz et Karel hanika. La BMW n°37 l’accompagne sur le podium, son premier ici depuis 2021.

Quatrièmes, les hommes de la Honda n°333 ont dû rester concentrés jusqu’au bout pour empêcher la Ducati n°6 de revenir – les deux machines ont terminé dans le même tour. La première Kawasaki du classement est la n°6 du Tati Team Beringer Racing, tandis que la première Suzuki est la n°12 du team Yoshimura SERT Motul. Ce-dernier a signé une fantastique remontée après une chute au départ, qui l’a fait rétrograder au 54e et dernier rang. Revanche attendue en juin aux 24 Heures de Spa.

24 Heures Motos 2023 – Top 5 EWC :
1. FCC TSR Honda France (Honda n°1) – Josh Hook, Mike di Meglio, Alan Techer
2. Yamalube YART Yamaha EWC Official Team (Yamaha n°7) – Niccolo Canepa, Marvin Fritz, Karel Hanika
3. BMW Motorrad World Endurance Team (BMW n°37) – Markus Reiterberger, Illya Mykhalchyk, Jérémy Guarnoni
4. Honda Viltaïs Racing (Honda n°333) – Florian Alt, Steven Odendaal, Leandro Mercado
5. ERC Endurance Ducati (Ducati n°6) – Philipp Oettl, David Checa, Chaz Davies

Championnat EWC après les 24 Heures Motos :
1. FCC TSR Honda France (Honda n°1) – 63 pts
2. Yamalube YART Yamaha EWC Official Team (Yamaha n°7) – 54 (-9)
3. BMW Motorrad World Endurance Team (BMW n°37) – 39 (-24)
4. ERC Endurance Ducati (Ducati n°6) – 38 (-25)
5. Honda Viltaïs Racing (Honda n°333) – 36 (-27)

Le règne du team Yoshimura SERT Motul au circuit Bugatti touche-t-il à sa fin ? Vainqueurs des deux dernières éditions des 24 Heures Motos, en 2021 et 2022, les hommes de Damien Saulnier vont avoir du mal à faire la passe de trois. La Suzuki n°1 s’est en effet retrouvée dans le bac à graviers dès le premier virage de la course, ce samedi.

Parti depuis la pole position, Gregg Black s’est retrouvé à l’extérieur de la courbe Dunlop, attaqué à l’intérieur par son adversaire Josh Hook. La Honda n°1 de l’équipe F.C.C TSR Honda France est entrée en contact avec la Suzuki n°1, qui n’a pu éviter la chute. Si le pilote ne semblait pas blessé, la moto a elle souffert.

Il a fallu environ 5 minutes à Gregg Black pour se relever, repartir et entrer dans la voie des stands. La Suzuki n°12 est entrée dans son garage après 7 minutes de course. L’équipe Yoshimura SERT Motul est à l’œuvre pour rester dans la partie ce week-end. Ses chances de victoire et de podium sont elles éteintes.

Comment voir les 24H du Mans 2023