Ces Japonais lancés à l’assaut du MotoGP



Six pilotes japonais rouleront en Moto2 et Moto3 en 2021. Tous rêvent de rejoindre, un jour, leur compatriote Takaaki Nakagami, en lice en MotoGP depuis 2018.

Takaaki Nakagami sera peut-être, bientôt, le premier japonais à s’imposer en MotoGP depuis Makoto Tamada, vainqueur à domicile sur le circuit de Motegi, le 19 septembre 2004. Le pays du Soleil-Levant ne gagne plus en catégorie reine, mais la relève arrive, soutenue par un programme incluant notamment une équipe (Honda Team Asia), un sponsor principal (Idemitsu) et un championnat pour détecter les jeunes talents (Asia Talent Cup).

En 2020, Ai Ogura a été le premier japonais à jouer un titre de champion – celui de la catégorie Moto3 – depuis plusieurs années, tandis que quelques autres de ses compatriotes brillaient de manière occasionnelle (Ayumu Sasaki sur le podium en Aragon, Tetsuta Nagashima vainqueur du Grand Prix du Qatar en Moto2…). Les signes d’une poussée asiatique qui trace sa route vers les sommets de la vitesse moto, inspirée par Tohru Ukawa, Shinya Nakano, Makoto Tamada ou encore feu Daijiro Kato.

Six de leurs compatriotes seront engagés en Moto2 et Moto3 en 2021, tandis que Takaaki Nakagami restera le seul japonais participant au championnat MotoGP. Les voici.

Ai Ogura (Moto2). Arrivé en championnat du monde Moto3 en 2019, Ai Ogura s’est immédiatement mis dans le rythme, avec plusieurs tops-10 – et même un podium – obtenus dès sa saison de rookie. On ne l’attendait pas au sommet en 2020, et il a pourtant joué le titre jusqu’au bout face à Albert Arenas. Troisième du championnat et vaincu pour seulement 4 points, il fera ses débuts en Moto2 en 2021, toujours avec le Honda Team Asia.

Tatsuki Suzuki (Moto3). Protégé de l’équipe SIC58 Squadra Corse, dirigée par Paolo Simoncelli, Tatsuki Suzuki a la vitesse pour remporter des Grands Prix (Misano 2019, Jerez 2 2020) mais manque encore de régularité pour disputer le titre. Il aura une nouvelle chance de le faire en 2021, avec à ses côtés un nouveau coéquipier en la personne du Français Lorenzo Fellon.

Ayumu Sasaki (Moto3). Vainqueur de la Red Bull MotoGP Rookies Cup 2016, Ayumu Sasaki écume les pistes mondiales depuis plusieurs années et se classe régulièrement dans le top-10. Passé sur KTM l’an dernier, avec le team français Tech3, il a obtenu le premier podium de sa carrière au Grand Prix de Teruel. Il sera toujours sous les ordres d’Hervé Poncharal en 2021, essayant d’améliorer la 16e place finale décrochée en 2020.

Kaito Toba (Moto3). Révélé lors de sa victoire au Grand Prix du Qatar 2019, Kaito Toba n’a ensuite pas transformé l’essai, puis réalisé une campagne 2020 décevante chez Red Bull KTM Ajo (18e place avec 41 points). Toujours sur une KTM RC250GP cette année, il aura toutefois moins de pression sur les épaules, ayant été transféré dans le team français CIP Green Power. L’occasion de donner un nouveau tournant à sa carrière.

Ryusei Yamanaka (Moto3). Rookie en 2020, Ryusei Yamanaka a réalisé quelques coups intéressants, comme lors du Grand Prix d’Andalousie terminé 9e. Le bilan de la saison n’a pas particulièrement fait lever les foules, mais le pilote de Yotsukaidō a encore du temps devant lui. Son équipe, Estrella Galicia 0,0, se retirant du mondial, il a trouvé refuge chez les allemands de CarXpert Prüstel GP.

Yuki Kunii (Moto3). Vainqueur de courses en Idemitsu Asia Talent Cup, Red Bull MotoGP Rookies Cup et FIM CEV Moto3, Yuki Kunii était logiquement désigné comme la nouvelle pépite de la moto asiatique. Mais sa saison 2020, la première en championnat du monde, ne lui a pas permis de concrétiser les espoirs levés – aucun point marqué. L’apprentissage du très haut niveau n’est pas chose aisée. Il pourra le continuer en 2021, puisque le Honda Team Asia a prolongé son contrat.

Nakagami meilleur pilote Honda en 2020

S’abonner
Notification pour
1 Commentaire
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

[…] Ces Japonais lancés à l’assaut du MotoGP […]